
Ce samedi 04 décembre, l’association GUNE Kolda a mis en contribution les acteurs de l’école à travers un atelier de partage pour une lutte contre le phénomène des violences faites aux enfants et mettre en valeur les compétences des apprenants à la citoyenneté à travers les gouvernements scolaires.
Cet atelier qui s’inscrit dans la logique du projet “Droit des filles à une éducation de qualité et sans violence ” a permis un renforcement de capacités des directeurs d’écoles sur des thématiques tels que la santé de la reproduction mais surtout sur les mariages d’enfants en milieu scolaire. Selon Mamadou Sow coordonnateur de ce projet, l’enrôlement des enfants à l’Etat civil reste encore un casse-tête au Fouladou.
Associant la parole à l’acte M. Sow de rappeler que “652 enfants sans papiers ont été régularisés l’année dernière et que cette année, un lot de plus de 1000 élèves seront régularisés dans les départements de Médina Yéro Foulah et de Kolda s’y ajoutent les quartiers périphériques de la capitale régionale”.
A noter aussi que lors de cet atelier les échanges ont porté sur l’approche pour une synergie entre les acteurs scolaires afin de stimuler particulièrement les apprenants à s’intéresser et à intégrer les organes de gestion des établissements. Pour Henri Boniface Sagna, l’un des encadreurs du gouvernement scolaire du CEM Saré Koutayel, c’est un atelier qui va beaucoup aider dans la gestion de cet organe (Gouvernement Scolaire) qui est un maillon essentiel de la vie éducative de l’école. A en croire Monsieur Sagna à travers cette approche” on veut préparer une autorité en miniature, l’élite de demain”, une dynamique qui permettra aux apprenants de comprendre l’utilité de la collaboration, du travail d’équipe mais aussi d’instaurer le culte de la solidarité gage de la réduction drastique de ces violences en milieu scolaire. Du côté des corps de contrôle, l’Inspecteur Diop de l’IEF de Médina Yéro Foulah de rappeler que c’est un atelier de partage qui est venu en son heure si l’on sait, même si le châtiment corporel est interdit par la loi, ce phénomène persiste encore dans certaines localités. A cela s’ajoutent aussi les conflits entre élèves voir même entre élèves et enseignants, des malentendus qui parfois même peuvent dégénérer. Fort de ce constat, l’association GUNE Kolda,depuis bientôt deux ans fait de son cheval de bataille le renforcement de capacités de tous les acteurs scolaires, l’accompagnement dans la régularisation de l’état civil pour certains apprenants pour une stabilité dans les établissements scolaires. A la fin de cette rencontre de mutualisation d’expériences, professeurs encadreurs, directeurs d’écoles , facilitateurs, tous ont apprécié cette initiative de l’Association GUNE et promettent d’accompagner le processus pour une éducation de qualité sans violence en milieu scolaire.
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