Lettre de Politique sectorielle de Développement des Pêches (LPS 2025-2029) : Le document fondamental aligné à l’Agenda National de Transformation, Sénégal 2050

Dounya 24 MD
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En marge de l’atelier dédié à la validation de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Dr. Fatou Diouf, Ministre des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, estime que le document fondamental pour l’avenir de la pêche, est aligné aux nouvelles orientations des politiques publiques, l’Agenda National de Transformation, Sénégal 2050.

« C’est avec un immense plaisir que je préside aujourd’hui cet atelier dédié à la validation de la Lettre de Politique Sectorielle de Développement des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires, un document fondamental pour l’avenir de notre secteur, aligné avec les nouvelles orientations des politiques publiques, à savoir l’Agenda National de Transformation, Sénégal 2050, et plus précisément sa déclinaison quinquennale, la Stratégie Nationale de Développement (SND) 2025-2029.Comme vous le savez, la SND exprime l’ambition des autorités actuelles de promouvoir un développement endogène et durable, porté par un secteur privé national compétitif, et des territoires autonomes, responsables et viables, jetant ainsi les bases solides de notre souveraineté économique et sociale », a affirmé Dr. Fatou Diouf, ministre des Pêches, desInfrastructures Maritimes et Portuaires.

Dr. Fatou Diouf estime qu’ils sont à une époque de transformation profonde de l’économie mondiale, où les enjeux de développement durable, de sécurité alimentaire, de gestion des ressources naturelles et de croissance économique sont plus que jamais au cœur du progrès.

« Les secteurs de la pêche, des infrastructures maritimes et portuaires jouent un rôle primordial dans cette dynamique, non seulement pour l’économie de notre pays, mais aussi pour le bien-être des communautés côtières. En alignant cette politique sectorielle avec Sénégal 2050, nous ambitionnons de faire de la pêche et des infrastructures maritimes des leviers puissants pour une croissance inclusive et durable, notamment dans les territoires. Ainsi, l’élaboration de cette politique sectorielle s’inscrit dans une dynamique de renforcement de ces secteurs, visant à améliorer la gestion des ressources maritimes, développer l’aquaculture, et mettre en place des infrastructures de connectivité modernes et durables. L’objectif est de faire des pêches un secteur résilient face aux défis mondiaux, notamment le changement climatique et la surpêche », a laissé entendre le ministre de la pêche.

Le rapport provisoire Consolidé, précise que : «La Lettre de Politique Sectorielle de Développement (LPSD) s’inscrit dans cette vision de la SND et définit les priorités d’actions du gouvernement dans le domaine de la pêche, de l’aquaculture et des transports fluviomaritimes. Élaborée de façon participative et inclusive, elle constituera le socle et le cadre de référence des interventions du Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires (MPIMP) et des partenaires au développement sur la période allant de 2025 à 2029 ».

D’après le rapport, la Stratégie nationale de Développement 2025-2029 (SND), adossée à l’Agenda national de Transformation 2050 « Vision Sénégal 2050 », qui structure la politique économique et sociale actuelle du gouvernement considère ainsi la pêche et l’aquaculture comme des filières du moteur de croissance de l’industrie agroalimentaire et les transports fluviomaritimes comme source de connectivité des pôles territoires et de l’extérieur.

« Elle intervient après la fin de la mise en œuvre de la lettre de Politique Sectorielle de Développement des Pêches et de l’Aquaculture (2016-2023) et à la suite du Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. C’est dans ce contexte particulier qu’est survenue l’alternance politique de 2024, porteuse d’une nouvelle vision qui veut faire du Sénégal un pays souverain, juste, prospère et ancré dans des valeurs fortes », souligne-t-on dans le rapport.

D’après le rapport, celle- ci est annonciatrice d’une volonté forte de rupture systémique avec un changement de paradigme à travers de profondes réformes structurelles notamment en faveur d’un renouveau des institutions de gouvernance territoriale, d’un développement économique endogène des territoires et d’une amélioration de la qualité de vie. Et il est alors nécessaire d’établir un parfait alignement de la stratégie sectorielle (LPSD) à la « Vision Sénégal 2050 » pour un développement endogène, durable et cohérent.

D’après le rapport, la présente Lettre de Politique sectorielle de Développement, outil de pilotage du développement du secteur, devra impérativement être alignée à la Stratégie Nationale de Développement (SND) qui classe les produits halieutiques dans les filières du moteur de croissance dénommé industrie agroalimentaire.

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