Administrations Publiques Centrales (APUC) des Etats membres de l’UEMOA : Les créances nettes augmentant de 1.286,3 milliards pour s’établir à 25.117,5milliards

Dounya 24 MD
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La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans son document : « Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA- Décembre 2024 », note qu’en fin septembre 2024 une augmentation de 1.286,3 milliards.

« En rythme trimestriel, les créances nettes sur les APUC ont augmenté de 1.286,3 milliards pour s’établir à 25.117,5milliards à fin septembre 2024, sous l’effet combiné de la hausse de 853,6 milliards de celles des banques et celle de 432,7milliards des créances nettes de la BCEAO sur les APUC.Sur une année, les créances nettes sur les APUC ont augmenté de 3.223,3 milliards (+14,7%) », note la BCEAO.

Le taux d’accroissement des Créances sur l’économie s’établi à 4,1%

« Le taux d’accroissement des créances sur l’économie, en glissement annuel, s’est établi à 4,1% à fin septembre 2024, après 5,3% à fin juin 2024. Les crédits au secteur privé ont augmenté de 1.682,7 milliards, soit 5,8%, contre 5,9% le trimestre précédent », note-t-on dans le document.

D’après la source, les crédits aux entreprises privées non financières ont progressé de 5,9%, comparativement à une augmentation de 5,5% trois mois auparavant, tandis que ceux destinés aux ménages et aux institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) ont augmenté de 5,7%, après 6,7% trois mois auparavant.

19.750,8 milliards d’encours de crédits de risques bancaires

« L’encours des crédits déclarés à la Centrale des risques bancaires de l’UMOA se situerait à 19.750,8 milliards à fin septembre 2024, contre 19.392,1 milliards à fin juin 2024 et 18.719,6 milliards un an plus tôt, soit des hausses respectives de 1,8% en variation trimestrielle et 5,5% en glissement annuel. Cet encours représenterait 59,4% des crédits bancaires à l’économie », note la BCEAO.

Et le document de rajouter : « L’encours total des crédits octroyés aux 400 plus Utilisatrices Grosses de Crédits Entreprises Bancaires (GEUCB) s’établirait à 9.815,9 milliards à fin septembre 2024, contre 9.694,0 milliards à fin juin 2024 et 9.309,5 milliards à fin septembre 2023, soit des hausses respectives de 1,3% en variation trimestrielle et 5,4% en glissement annuel. Rapporté aux crédits déclarés à la Centrale des risques bancaires de l’Union, il représenterait 49,7% à fin septembre 2024 ».

« Les concours octroyés aux 400 GEUCB représenteraient 29,5% des crédits bancaires à l’économie à fin septembre 2024 et à fin juin 2024, contre 29,3% à fin septembre 2023. Par pays, la part des 50 GEUCB dans les crédits bancaires à l’économie aurait atteint 58,9% en Guinée-Bissau, 52,8% au Niger, 42,9% au Mali, 39,8% au Togo, 36,9% au Bénin et 29,6% au Burkina. Ce ratio ressortirait en dessous de la moyenne régionale en Côte d’Ivoire (24,7%) et au Sénégal (24,9%) », renseigne la source.

Toujours d’après la BCEAO, l’analyse selon la maturité des engagements portés par les 50 GEUCB révèle que les crédits à court terme ressortiraient prépondérants par rapport à ceux à moyen et long terme. Et à fin septembre 2024, la part des ressources à court terme octroyées à l’ensemble des 50 GEUCB par pays se situerait à 60,6%, contre 39,4% pour les crédits à moyen et long terme.

« Au plan sectoriel, les gros risques seraient, pour l’essentiel, concentrés dans six (6) branches d’activité, à savoir « Commerce de gros » (29,3%), Services fournis à la collectivité (22,1%), Industries manufacturières (11,8%), Assurances, Affaires immobilières, Services aux entreprises (8,6%), « Bâtiments et travaux publics » (8,3%) et  »Transports et communications (8,3%) », précise la source.

367,0 milliards d’encours des financements transfrontaliers au sein de l’UMOA

« L’encours des financements transfrontaliers au sein de l’UMOA en faveur de l’ensemble des plus gros utilisateurs de crédits de l’Union s’établirait à 367,0 milliards à fin septembre 2024, correspondant à 3,7% du total des gros risques contre 322,6 milliards à fin juin 2024 (ou 3,3%) et 295,1 milliards un an plus tôt (ou 3,2%). Ils seraient principalement accordés par les établissements de crédit du Burkina (33,4%), du Bénin (19,1%), du Niger (17,5%) et du Togo (16,2%) », note la source.

La BCEAO souligne que le taux brut de dégradation du portefeuille des établissements de crédit de l’Union est ressorti, en moyenne, à 9,1% à fin septembre 2024, contre 8,9% à fin juin 2024, soit une augmentation de 0,2 point de pourcentage.

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